Interview avec le groupie
Les deux concerts de samedi et dimanche sont vos premiers hors d'Asie. Etes-vous nerveux ?
Kai : Bien sûr que nous le sommes !
Vous avez récemment changer de nom de 'Gazette' à 'The GazettE'. Pour quelle raison ?
Ruki
: Ce n'est que pour des raisons visuelles. L'écriture de The GazettE
est censée donner l'effet d'un logo à celui qui le voit.
Comment composez-vous vos chansons ?
Ruki : On compose d'abord la musique, puis on ajoute les paroles.
Quand débutera votre prochaine tournée européenne ? (tout le monde rit)
Ruki : Nous l'annoncerons la prochaine fois.
Kai : J'aimerais beaucoup jouer en Allemagne à nouveau.
Dans
le groupe, qui écrit les paroles et où puise-t-il son inspiration ?
Laquelle de vos chansons pourrait illustrer cette façon de faire ?
Ruki
: (lève la main) J'écris les paroles. Je suis souvent inspiré par des
choses tristes comme la guerre ou des assassinats, ce que j'entends aux
informations. Une chanson qui exprime bien cette façon de faire est
saraba, de l'album DISORDER par exemple. Mais elle fait plutôt allusion
à la situation au Japon cependant.
Qu'est-ce qui influence votre musique ?
Aoi : Il n'y a pas de facteur spécifique. Cela dépend du goût des membres. Chacun ajoute ce qu'il aime.
Votre premier concert hors Asie se fait en Allemagne ? Y-a-t-il une raison à cela ?
Ruki : Il n'y a pas de raison particulière à cela.
Kai : Nous aimerions pouvoir jouer dans tous les pays du monde et montrer notre à tout le monde.
Quels sont vos musiques et vos artistes favoris ?
Aoi
: Avant que nous débutions The GazettE, nous aimions des groupes de la
scène rock japonaise, comme par exemple X Japan ou Luna Sea.
Et y-a-t-il un artiste occidental que appréciez particulièrement ?
Ruki : (pense à quelque chose mais reste silencieux) (tout le monde rit)
Aoi : (d'une façon interrogative) Helloween ?
D'où vient le nom de 'Gazette', et que signifie-t-il ?
Ruki
: 'Gazette' vient du mot 'cassette'. On a juste changé la première
lettre pour que ça sonne mieux. Le terme 'cassette' lui-même évoque le
fait que nous ne faisons pas une musique très technique, mais que
chaque instrument est joué par l'un de nous, et que nous écrivons
nous-mêmes nos chansons. Pour faire simple, tout est fait main.
Comment vous êtes-vous connus ?
Ruki
: Uruha, Reita et moi jouions dans le même groupe. Aoi et Kai dans un
autre. Nous étions 'rivaux' en quelque sorte. Au début, nous avions un
autre batteur, puis Kai nous a rejoints et nous avons formé ce groupe.
Etes-vous également amis dans le privé?
Ruki : En ce moment, nous n'avons presque plus de temps libre. Nous sommes toujours ensemble.
Aoi : On s'entend bien en tant qu'amis, mais quand il s'agit de musique, les disputes commencent.
Pourquoi faites-vous de la musique ?
Ruki
: Pour moi-même, je n'ai pas d'autre moyen d'exprimer mes sentiments et
pensées autrement qu'au travers de la musique et du chant.
Des
groupes comme Dir en grey ou MUCC sont estampillés d'une image 'visual
kei' ici. De quelle façon vous sentez vous connecté à ces groupes et au
'visual kei' en général ?
Uruha : Nous avons notre propre et notre
propre musique. Nous ne voulons pas être és dans une catégorie et être
comparés tout le temps.
Le slogan de votre dernière tournée au
Japon était : 'Nameless Liberty'. On retrouve également ces mots sur la
couverture de votre album NIL. Ont-ils une signification particulière
pour vous ?
Ruki : Ils signifient qu'un succès futur n'est jamais garanti pour nous ou pour les autres.
Avez-vous eu l'occasion de visiter Bonn ?
Kai : Malheureusement, nous n'avons pas eu le temps jusque maintenant de faire quelque chose en ville ou de faire du tourisme.
Aoi : Je me suis déjà baladé et suis allé visiter la maison de Beethoven.
De quelle façon votre look et votre font partie de votre image ?
Ruki
: Notre image vient de notre musique et de nos paroles. Le , le
maquillage, les fringues n'y sont pas spécialement liés. Nos tenues
changent de single en single, de CD en CD.
Y-a-t-il quelque chose que vous souhaiteriez voir ou faire en Allemagne ?
Kai : Malheureusement, nous avons manqué la Coupe du Monde de Football... (tout le monde rit)
Aoi
: L'année dernière, nous avons enregistré le vidéo clip du single
Cassis en Autriche. Nous avons changé d'avion à Francfort. Déjà à ce
moment, nous voulions visiter l'Allemagne.
Kai : Nous sommes très heureux d'être ici.
Vous
êtes vous préparé d'une façon particulière pour vos concerts en
Allemagne ? Y-a-t-il des différences importantes avec vos concerts au
Japon ?
Ruki : Nous faisons nos concerts ici de la même façon qu'au
Japon. Nous ne voulons pas faire de différence, mais montrer le même
aspect du groupe aux fans allemands ou européens qu'aux fans Japonais.
Merci à The GazettE, Rock Identity, aux organisateurs de la convention AnimagiC, ainsi qu'à Laura Knoll pour les photos du concert.